Le passage de l’écrit vers l’écran est semble-t-il irréversible.
La lecture sur ordinateur, tablette voire smartphone fait
désormais partie des habitudes des générations élevées
dans les livres, a fortiori de celles qui ont connu Internet
et le numérique dès l’enfance.

La qualité graphique des textes présents sur la Toile et autres
supports modernes ne cesse de s’améliorer, mais cette lisibilité
ne doit pas faire oublier que le contenu reste le parent pauvre.

Chacun redouble d’audace pour se faire une place au soleil,
et dans cette course, le nivellement s’opère par le bas :
la « peoplisation » de l’information, exemple flagrant, touche
ainsi les acteurs majeurs de la presse écrite traditionnelle.

Sur le plan formel, cette presse écrite traditionnelle se met
au diapason du milieu. C’est « vite fait, mal fait », pourvu
que cela génère du flux.

Un exemple pour aujourd'hui, ce titre resté en ligne toute
la journée avec sa grammaire en berne.

Ouest-France 1

Alors restons modestes, mais épinglons ces erreurs,
ce qui finira bien par irriter leurs auteurs et leurs collègues.