Sans être des spécialistes du droit, il existe certaines formulations
judiciaires qui nous sont familières. « Coups mortels ayant entraîné
la mort » ne fait pas partie de celles-ci.
L’expression sonne faux dans son insistance, mais visiblement pas
aux oreilles du Figaro et de quelques-uns de ses confrères qui ont
repris ici une dépêche de l’AFP.




Les « coups mortels ayant entraîné la mort » sont absents
du Code pénal, qui, dans son article 222-7,
nous parle
de « violences ayant entraîné la mort ». Mais la traduction
journalistique habituelle de ces termes
semble être « coups
mortels ».
Ce qui explique pourquoi notre zélé dépêchiste, sans doute
soucieux de faire gagner du temps à ses confrères, a réalisé
cette mortelle redondance.