Modeste correcteur

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dimanche 13 août 2017

Un histoire de radical

Le Figaro n'est pas le seul média à avoir utilisé ces termes, laissant penser que le mot audible a été prononcé en premier lieu par les sources judiciaires ou policières de la presse. Si le mot auditionnable est absent des dictionnaires, il est répandu dans l'usage judiciaire. Alors, à moins que le suspect ait reçu une balle dans la mâchoire ou ait perdu sa voix, on préférera ce mot.

Les suffixes -ible et -able traduisent tous deux la capacité à faire quelque chose, la possibilité. Ce qui, ici, fait la différence, c'est le radical choisi : audi (“écouter”, “entendre” en latin) et audition, comme dans l'audition d'un témoin, d'un suspect. Le nom à donner un sens supplémentaire au verbe auditionner, puis a créé, à l'usage, le mot auditionnable.

vendredi 7 novembre 2014

Sans décoder !

Ce n’est pas une publicité pour Ikea et une de ses nouvelles collections :





On a connu cela aussi avec l’impression sur papier, un rendu
sur la feuille inattendu, alors que la forme composée était correcte.
Cela devient plus rare sur un support numérique, mais c’est bien
la preuve que, là encore, un dernier coup d’œil sur le résultat final
est nécessaire, même si c’est fatigant et, pense-t-on, inutile.
La multiplicité des codes, des logiciels et des supports de travail
entraîne quelques surprises.

vendredi 24 octobre 2014

Pause selfie

Dans un monde où chacun prend la pose, il n’est pas facile
de prendre une pause hors des objectifs. C’est pourtant
ce qu’a réussi à faire un illustre inconnu, bien aidé par Le Figaro.


dimanche 12 octobre 2014

Sans trop de haine

Un handicap majeur pour le travailleur de la presse ou de l’édition ?
La dyslexie. La capitale de la Corée du Nord, Pyongyang, n’est
pas si facile à écrire pour celui qui n’est pas familier avec
les langues orientales.



Encore plus quand on y ajoute une lettre et qu’on mélange le tout.

vendredi 10 octobre 2014

Mortelle redondance

Sans être des spécialistes du droit, il existe certaines formulations
judiciaires qui nous sont familières. « Coups mortels ayant entraîné
la mort » ne fait pas partie de celles-ci.
L’expression sonne faux dans son insistance, mais visiblement pas
aux oreilles du Figaro et de quelques-uns de ses confrères qui ont
repris ici une dépêche de l’AFP.




Les « coups mortels ayant entraîné la mort » sont absents
du Code pénal, qui, dans son article 222-7,
nous parle
de « violences ayant entraîné la mort ». Mais la traduction
journalistique habituelle de ces termes
semble être « coups
mortels ».
Ce qui explique pourquoi notre zélé dépêchiste, sans doute
soucieux de faire gagner du temps à ses confrères, a réalisé
cette mortelle redondance.